Le moulin de l’Ermitage après la guerre

Le premier article sur le bief du moulin de l’Ermitage a rappelé quelques souvenirs à certains.

Un tout grand merci pour tous ces témoignages.

Les Libart de 1949-1950 (?) à 1961.

RD: « Tu dois avoir raison pour les noms des derniers meuniers, mais je crois me souvenir que, pendant peut-être une douzaine d’années après la guerre, c’est la famille Libart qui exploitait la propriété (un des fils était à l’école avec moi).

GL: «  Oui, la famille Libart. Un autre fils, Louis, était aussi à l’école avec moi. »

Sur l’origine du toponyme « ermitage ».

RD: « Pas sur le moulin mais sur l’origine du toponyme « ermitage« , j’ai publié ceci, en puisant dans les sources de Segnia:
… un ermitage avec un lieu de culte relativement spacieux dédié à Notre Dame de Lorette.

Cet ermitage fut fondé vers le milieu du 17e siècle (avant 1687), par Guillaume de Rivière, en un endroit appelé à l’époque « dernier champ », ou « Guérinchamps », d’une superficie « de huit journaux de terres arables et autant de sartables » ; il fut et laissé à l’abandon après le départ des deux ermites, lors de la dislocation du prieuré, à la fin du 18e siècle. Il n’en reste aujourd’hui aucune trace.

Durant environ 150 ans, il y eut là, à l’Ermitage, un centre de dévotion et de pèlerinage très fréquenté. Précisons que les deux ermites ne furent pas les mêmes pendant 150 ans! C’étaient des moines du prieuré de Houffalize qui y étaient « détachés » et s’y succédaient…
À l’arrière de la ferme (donc dans les rochers vers les Blancs Bois, il y avait une grotte où il y eu un culte jadis. Je n’en sais pas plus sinon qu’une carte postale illustrée montrait cette grotte, avant la guerre. »

TW: « La petite grotte (vraiment petite) existe toujours. Elle abrite toujours une statue de la Ste Vierge. Elle a été réabilitée il y a quelques années par Michel Lambin qui l’entretient. Cette potale se trouve juste avant le pont traversant le ruisseau, sur la droite, en hauteur. Le bâtiment (la hutte plutôt) de l’ermitage se situait sur la gauche, non loin du ruisseau. »

Les Marville de 1961 à 1970.

FM:  « La famille Libart est restée jusqu’en 1961, ensuite c’est mes parents , Hubert et Marie Marville, qui ont exploité la ferme jusque 1970, après je pense que c’est resté à l’abandon, j’ai donc habité là de 61 à 70.

Que de souvenirs ! »