Séparé de la Belgique en 1839, le Grand-duché de Luxembourg est cependant resté proche par bien des aspects et il ne fait pas de doute que beaucoup d’accords et conventions entre nos deux pays ont servis de base à la constitution de l’Europe.

Dès 1879, une convention originale rendait très certainement plus facile la vie des Luxembourgeois des deux côtés de la frontière.

Le journal « L’Indépendance luxembourgeoise » [1] du 4 mai 1922 communique un extrait du Mémorial [2] :

« Services sanitaires »

« Liste des praticiens belges admis à exercer une branche de l’art de guérir ou d’une profession qui s’y rattache dans les communes du Grand-Duché limitrophes de la Belgique, en vertu de la Convention sanitaire du 31 mai – 3 juin 1879 :

Médecins: Beho : M. Majerus; Limerlé : C. Noël; Martelange : E. Gribomont et E. Malget; Messancy : N. Duren; Athus : V. Koerperich.

Vétérinaires: Athus : F. Simon; Tavigny (Buret): J. Noël.

Sages-femmes: Gouvy : J. Istache. »

.

Quelqu’un se souviendrait-il du vétérinaire Noël de Buret ?

 

L’Arrêté royal grand-ducal du 2 juillet 1890 sur « la pratique de l’art de guérir dans les communes frontières du Grand-duché et de la Belgique » nous donne quelques informations complémentaires : la Convention fonctionne en fait dans les deux sens : les frontaliers des deux pays peuvent aller chercher le praticien le plus proche (ou le plus disponible) de leur domicile.

En ce qui nous concerne, c’est à l’ensemble de la commune de Tavigny que s’applique la Convention sanitaire. 

 

—- Sources et références —-

[1] L’Indépendance luxembourgeoise war eng lëtzebuergesch Dageszeitung a franséischer Sprooch, déi tëscht 1871 an 1934 erauskoum. L’Indépendance luxembourgeoise est un journal luxembourgeois en langue française, édité de 1871 à 1934.

[2] Le Mémorial est le journal officiel du Grand-Duché de Luxembourg. Il est publié par le Service central de législation, rattaché au ministère d’État et donc au gouvernement du Luxembourg. Il est à l’origine publié selon les règles fixées par l’arrêté royal grand-ducal du 22 octobre 1842, en français et en allemand puis uniquement en français après la Seconde Guerre mondiale.

Source Wikipedia.