En aval de l’Ourthe, à un kilomètre de la ville, sur la rive droite, il existe, vers le milieu d’une montagne presque à pic qui domine la rivière, une excavation assez spacieuse, appelée : Trou des Nutons.
La légende rapporte que cette espèce de grotte était autrefois habitée par des Nutons ou petits génies.
Chaque nuit, ils venaient visiter les maisons et où ils trouvaient de l’ordre, de l’économie, du travail et de la bonne conduite, ils apportaient l’aisance et la prospérité pâte à pâte, c’est-à-dire, épis par épis.
Mais si, par hasard, ils rencontraient dans leur visite, des habitants n’ayant plus l’esprit d’ordre, d’économie, de travail et de bonne conduite, ils leur adressaient ces paroles de leur voix la plus terrible : « Malheureux ! lorsque vous étiez sages, économes et laborieux, nous vous avons apporté la richesse épis par épis (pâte à pâte); aujourd’hui , à cause de votre mauvais arrangement, nous vous la reprenons gerbe à gerbe (geabe à geâbe). »
D’où le proverbe local : La richesse lui est venue pâte à pâte, mais elle s’en va geâbe à geâbe.
Source : Tandel Emile, Les Communes Luxembourgeoises, Tome IV. L’Arrondissement de Bastogne, ruxelles, Editions Culture et Civilisation, 1980
La légende des Nutons
Ces personnages nains, typiquement ardennais, vivaient dans une grotte (le trou des Nutons, route de La Roche à Houffalize) et possédaient un tunnel allant jusqu’à la chapelle Notre-Dame de Forêt, entre Taverneux et Sommerain.
Durant la nuit, ils réparaient les chaussures des Houffalois.
D’où la popularité d’Houffalize en tant que cité des Nutons.
En 1807, deux réfractaires de la localité se réfugièrent dans le trou, ils étaient cordonniers.
La nuit, les habitants du pays déposaient leurs souliers déchirés ainsi que des provisions à l’entrée de la grotte.
Le lendemain, ils les trouvaient réparés.
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